[Event2] L'arme Céleste

-*Sedentaire*- Nombre de messages : 47 Date d'inscription : 17/02/2007

C'était une nuit chaude d'été. Le nombre impressionant d'étoile que l'on pouvait voir dans le ciel témoignait de la "pénurie" de nuages dont était victime la Plaine Rouge depuis quelques jours. D'habitude, à cette époque, il fait chaud, mais on assiste à de violente pluies. Certes asser brèves, mais violentes. Or ça faisait près de deux semaines qu'il n'avait pas plu et que seuls quelques rares cumulus tout blancs se balladaient parfois dans le ciel.

Le shaman du village des barbares avait interprété cela comme signe d'un grand malheur qui planait sur leur peuple et plus généralement sur Galia tout entière. Celui-ci marchait dans la Plaine Rouge, regardant le ciel et analysant la position des étoiles. Il marmonait parfois dans sa longue barbe grise des mots incompréhensible. Il se posa soudain en tailleur sur un rocher et croisa les bras, la tete baissée vers le sol. Il ferma les yeux et resta comme ceci plusieurs minutes. Cependant, quelque chose vint troubler sa méditation. Un bruit sourd, lointain lui parvint aux oreilles. Lointain, mais il se rapprochait très vite...anormalement vite. Le vieux shaman regarda autour de lui mais ne vit rien; c'est alors qu'il leva les yeux et aperçut une lueur rougeâtre dans le ciel. Le bruit s'intensifiait au fur et à mesure que la lueur se rapprochait du sol, grossisait. Le shaman écarquilla les yeux devant ce spectacle. La lueur rouge s'écrasa au sol à quelques deux ou trois kilomètres de l'endroit où il se trouvait, provoquant un onde de choc telle qu'elle fit tomber à la renverse le vieillard. Celui-ci se redressa, toujours ébahi par ce qui venait de se passer.

Après avoir retrouvé ses esprits, il marcha aussi vite qu'il put vers la zone d'impact. Il finit par y arriver un spectacle qu'aucun autre homme n'avait vu s'offrit à lui. On avait déjà assisté à des pluies de météorites sur Galia, certaines naturelles, d'autres provoquées par des batailles impliquant de puissants mages, mais une météorite comme celle-ci...En fait, ça n'était une météorite, c'était un coffre en pierre d'un taille démesurée. Un cratère s'était formé autour de l'objet. Le vieux shaman descendit prudement la légère pente provoquée par la chute du coffre et se retrouva devant le dit objet. Le vieil homme dépassait de très peu le haut de l'imposant coffre. Il était fait d'une pierre asser étrange, elle était noire. Il y en avait sur Galia, mais là, la surface était lisse. On aurait plutot dit du marbre noir. D'ailleurs, le shaman se demandait comment elle pouvait être aussi lisse, intacte, après un impact aussi violent. Il toucha du bout des doigts le coffre mais les retira immédiatement comme si il s'était piqué. En effet, en regardant ses doigts, il vit apparaitre des cloques comme si il s'était brûlé. Un dernier détail, le cratère était étrangement éclairé d'une lueur blême, comme si on avait placé des torches tout autour, bien qu'il n'y en eut pas.

Le vieil homme resta de longues minutes devant le coffre à réfléchir. Puis, il remarqua quelque chose: des inscriptions sur la surface du coffre. Il était néanmoin persuadé qu'il n'y en avait pas quand il était arrivé. Ses doutes furent très vite confirmés car les inscriptions devinrent de plus en plus visibles. Elles brillaient d'une lueur rouge orangée, semblable à celle du soleil qui était entrain de se lever. Le shaman se pencha un peu pour observer les inscriptions. Il en avait déjà vu de telles quelque part, dans sa jeunesse. C'était une très très très ancienne écriture datant d'avant la glaciation. C'était un mélange subitl d'elfique et de langue démoniaque. Cette langue, d'après les souvenir du vieillard, avait été inventée par un seigneur elfique corrompu par la magie noire. Pourquoi était-ce si grave? Ce n'était qu'une langue après tout...sauf que les prophécies, incantations ou autres antités en rapport avec la magie inventées dans cette langues prenaient une ampleur démesurée. La langue fut volontairement oubliée après la mort du seigneur elfe...et voilà qu'elle ré-apparaissait sur ce coffre! Par chance, le shaman avait vaguement étudié ce dialecte pour en savoir les bases par simple curiosité...il s'en félicita grandement. Il se mit donc à déchiffrer les mystérieuse inscription avec une avidité proche de la démence...

Le soleil pointait alors haut dans le ciel. Une multitude de barbares étaient à présent autour du coffre. Le shaman était debout sur une sorte d'estrade improvisée. Celui-ci faisait le récit de son aventure. Les barbares n'y croyèrent d'abord pas leurs oreilles mais le coffre et ses inscriptions étaient là pour prouver les dires du vieil homme. Il en vint enfin à ce qu'il avait réussi à déchiffrer des inscriptions...

"...J'étais au début très curieux de savoir ce qu'elles disaient. Mais je fut très vite rebuté. Les premiers mots que j'ai réussi à lire furent "mort, destruction, sang". Aussitôt après, il m'apparut des cadavres atrocement mutilé, des villages dévastés à côté dequels coulaient des rivières de sang. Les autres mots que put lire furent "puissance, contrôle, vie eternelle". Il m'apparut de nouveau le même genre de visions, illustrant ces mots. Je paya de ma personne pour déchiffrer les reste. Je vais vous le décrire brièvement, et imaginez vous chaqun de ces mots illustrés par une vision très nette de ce qu'ils convoquent. Voici ce que disent les inscriptions:

"Toi qui veut acquérrir une puissance infinie, tu devras en payer le prix. Grandeur et décadences ont façoné ce monde depuis la nuit des temps. Ce que contient ce coffre peut te permettre de mettre à bas cette loi, en te faisant seul, unique et eternel empereur du monde. Ceci engendrera mort, destruction et flots de sang, mais tu parviendras à tes fins, toi, avide de pouvoir. Une fois à la tête du monde, la paix règnera grâce à toi. Mais avant tu devras te battre, montrer que tu es le plus fort, pas seulement à la guerre. Je dois aussi m'assurer que ton esprit est bien fait. Pour posséder mon bien, tu devras également répondre à cette énigme...."

Le reste n'est pas encore apparut...Rendez vous bien compte, mes frères, du calvaire que j'ai enduré en lisant tout ceci. Rien qu'en vous le racontant, j'en ai encore des frissons. Cette écriture est maudite, mais elle renferme le pouvoir qui pourra tirer notre peuple de la misère! Nous n'avons que trop été repoussé, retranché dans ces vastes plaines arrides où la vie est difficile! Il est temps pour les Barbares de montrer au reste du monde qui ils sont! Je devrais encore subir l'effet de ces antiques écrits pour vous lire l'énigme quand elle apparaitra, mais c'est un maigre prix à payer face au résultat. Montez le camp autour de ce coffre, protégeons le à tout prix, même si pour cela nous devons tous y laisser la vie !"

Le shaman descendit de son estrade, approuvé bruyament par les autres barbares. Ils essayèrent quand même de bouger, et même d'ouvrir, l'imposant coffre; mais à chaque fois le même problème persistait : les personnes ayant touché le coffre directement furent brûlée à l'instant et chaque lame que l'on approchait fondait directement. La surface du coffre semblait constament maintenue à une température infernale, bien qu'il ne dégagea pas de chaleur.

Mais ce que les barbares ne savaient pas, c'est qu'ils n'étaient pas les seuls à connaitre l'existance du coffre. En effet, les paroles du vieux shaman résonère dans l'esprit de chaque être de Galia, par un sombre sort. Les dirigeants de Galia envoyèrent des espions afin de vérifier si c'était vrai...Leur réponse furent à chaque fois positive. Les chefs de peuples de Galia prirent alors leur dispositions et encouragèrent leurs peuple respectifs à prendre les armes. On allait assister à l'une des plus grande guerre que Galia n'eut jamais connu...

Il se passa quelque chose d'assez annodin du côté des royalistes et des rebelles. Leur alliance récente et fragile ne tint pas le choc face à une telle révélation, ils se séparèrent donc de nouveau d'un commun accord. Jusque là rien de très notable...Mais c'est une tout autre chose qui se produisit. Raziel, le jeune héritier, qui avait disparut de la circulation depuis de longs mois, revint "sur le devant de la scène". Tout le monde le croyais perdu à jamais, mort ou reclu dans les montagnes. D'ailleurs, on ne le crut pas au début, on cria à l'imposture. Cette incrédulité était renforcée par l'apparence du jeune homme qui n'était presque plus la même. Chose encore plus étrange, il prétendit au trône de Galia, trône qu'il avait farouchement refusé avant de disparaitre. Il montra cependant que son pouvoir était grand, et le peuple le laissa prendre la tête des royaliste. Même si beaucoup doutaient encore de son indentité, tous désiraient le contenu du coffre et il leur fallait un chef puissant pour les guider...Ce "Raziel", vrai ou pas, ferai l'affaire...

PS: l'avatar actuel du PNJ ne correspond pas à celui du Shaman, je mettrai une image à la fin de ce poste pour que vous voyiez à peu près à quoi il ressemble (pour le rp).

Image: https://2img.net/r/ihimizer/img90/807/shamanzg9.jpg

La nuit était tombée depuis quelques heures sur Galiä. La ville était calme, les quelques tavernes commencaient à fermer leur porte, et les rues devenaient désertiques, ou presque.
Dans une petite ruelle, une dizaine d'hommes profitant de l'obscurité se mouvaient en silence. A leur tête, un homme robuste et puissant.
Ils semblèrent attendre que quelque chose se passe. Quelques minutes, et le chef jeta un coup d'oeil dans la rue. Après de brèves secondes, il ordonna à son groupe de le suivre discrètement. Mais à peine avaient-ils posé un pied devant l'autre, qu'une voix se fit entendre. Une voix mystérieuse, dont les paroles évoquaient une puissance démesurée.
Tous se regardèrent, mais aucun ne pouvait dire d'où provenait la voix.
Puis, lorsque la voix s'éteignit, un objet sembla attirer l'attention du chef de groupe.
Ce dernier sortit une dague scintilante de sa poche. Il l'observa, puis, quelques secondes plus tard, il y eut un éclair aveuglant, et le chef n'était plus la...

Vlad attérit le derrière par terre dans une tente bien aménagée.
Un petit bureau avait été installé, et derrière se trouvait Spaz, lui aussi tenant la même dague que le Hors-la-loi.
Le Baron du Crime se leva d'un air interrogateur, et dit en faisant fi des convenances :

"Spaz! C'était quoi ce bordel? Toi aussi t'as entendu c'te voix?"

"Alors cette voix s'est repercuté partout en ces terres?
Suis moi l'ami!"

Spaz se leva de sa chaise, et invita Vlad à se lever.
Ce dernier se dépécha de le suivre, et lorsqu'il fut dehors, il constata qu'ils se trouvaient bien dans les Plaines Rouges, mais pas dans le village Barbare. Un campement de fortune avait été installé.

Le leader Barbare emmena Vlad dans une sorte de cratère immense, empli de fumée. Là, il lui montra un immense coffre, et lui expliqua tout ce qui s'était passé depuis qu'il s'était écrasé

"Ce coffre...il peut nous apporter une arme que nous ne possédons pas? Qu'attendons-nous? Amenons nos fiers guerriers!"

Spaz semblait réfléchir. Ils étaient tout deux du même avis : si Vlad avait entendu le message, alors, tout le monde l'avaient entendu!
Il s'était concerté et avait admis qu'ils leur fallaient réunir leurs armées ici.
Après un moment de reflexion et de concertation, Spaz se dirigea vers ce qui semblait être un conseiller proche :

"Fais parevenir nos troupes jusqu'ici! Les femmes et les enfants resteront au village, accompagnés d'une poignée de guerriers suffisante pour le défendre.

Les autres viendront tous sans exceptions!
Et fais moi quérir une bonne vingtaine de gants en cuir extrêmement résistants!"

Vlad s'approcha d'un messager, le dévisagea de haut en bas , et lui ordonna :

"Barbare! Rend-toi à Galiä!
La tu chercheras une dénommée Nerina. C'est une fillette Hors-la-loi.
Elle est une des seules en qui j'ai confiance.
Tu lui diras de rassembler tous nos hommes, venant de tout part, d'abandonner notre repère, nos tâches actuelles, de s'armer, et de venir à cet endroit précis.

Fais vite! Notre avenir dépend de toi!"

Le messager s'empressa de monter sur une bête volante, celles utilisées par les Barbares lors de l'attaque des pirates sur Galiä. Ainsi, il serait en ville en moins de quelques heures.

Vlad se dirigea alors vers Spaz, et lui glissa alors à l'oreille, tout deux contemplant l'immense coffre :

"Les ennemis ne tarderont pas à venir ici.
Nous auront peut-être assez de temps pour rassembler notre armée..."

"Nous nous battrons s'il le faut! Mais ce coffre demeurera notre!"

"Et le moment venu...Nous pourrons enfin déchainer notre toute puissance mon ami!"

Après lui avoir adressé un large sourire, Vlad observa Spaz aller discuter avec le shaman ayant fait la découverte. Il ordonna à ses gardes de lui monter une tente près du coffre, et d'y faire régner une sécurité maximale.

Pendant ce temps, Vlad se dirgea vers la tente qu'on lui avait destinée, juste à côté du coffre.
Là, il alla se préparer. Il n'avait sur lui que cette dague, qui révélait un secret devastateur, ainsi que ses habitshabituels, et ses peaux de bête.
Il pris bien le temps d'ajuster tout son matériel, et entreprit de se reposer un peu...

Nerina se promenait à Galiä, comme souvent ces dernières semaines.
Jonglant entre Vlad et Tristan, elle restait fidèle aux Hors-la-loi, tout en se civilisant légèrement…

Cet après-midi là, elle se baladait dans les restes du port quand elle entendit prononcer son nom.
Nerina, ce n’était pas un nom très commun dans le coin…
Curieuse, elle laissa le barbare se faire remballer par un garde et le suivit silencieusement dans les rues de la ville.
Après deux nouvelles tentatives auprès de marchands, le messager semblait complètement désespéré et elle était certaine que c’était bien elle qu’il cherchait.
Parfaitement consciente de l’entente entre Vlad et Spaz, le chef barbare, elle finit par dépasser la montagne humaine et s’arrêta devant lui.
"Alors ? Qu’est-ce que Vlad me veut ?"
Le messager fut singulièrement surpris… C’est à ce petit bout de fillette trop maigre que Vlad faisait confiance ?
"Et bien… Tu es Nerina ?"
"Pour vous servir…"
"Vlad te fait dire de rassembler tous vos hommes à travers l’île, de s’armer et de le rejoindre à la plaine rouge, près du campement barbare."
La gamine resta quelques secondes à le regarder bêtement. Puis s’activa.
"Très bien. Si tu rentres au camp barbare, dis lui que je devrai arriver dans maximum douze heures."
La montagne humaine acquiesça et quitta la ville pour retrouver sa monture bizarre.

Nerina, quant à elle, n’eut pas le moindre scrupule et vola un cheval grâce auquel elle rejoignit le camp Hors-la-loi en un temps record. Sa cheville étant toujours blessée, elle se voyait mal faire tout le chemin à pieds.
Arrivée là, elle rassembla les hommes sur place, faisant rapidement taire les protestations. Après tout, elle n’était qu’une gamine… Mais tout le monde savait aussi qu’elle était la protégée de Vlad.
Pendant que les hommes du camp se préparaient, elle fit fonctionner les relais à travers l’île, permettant de prévenir les autres.

Huit heures plus tard, ils étaient tous rassemblés au camp.
Les Hors-la-loi se mirent en marche vers la plaine rouge, restant à couvert la plupart du temps.
Très peu d’entre eux étaient à cheval et il leur fallut un certain temps pour atteindre le camp barbare.
On les dirigea alors vers un autre endroit, un peu plus au sud.

Après quelques minutes, Nerina s’arrêta net et les autres firent de même.
Ils se trouvaient au bord d’un cratère et, au centre, se dressait un immense coffre.
Les barbares présents les saluèrent, reconnaissant certains d’entre eux avec qui ils avaient combattu lors de la bataille du port…

Nerina, quant à elle, descendit de son cheval et demanda où se trouvait Vlad…
On la dirigea vers une tente, toute proche du coffre, et la jeune fille descendit prudemment dans le cratère.

Pendant quelques minutes, elle resta à observer le coffre, bien plus grand qu’elle.
Il semblait de taille assez normale à côté d’un barbare et vu de loin…
Enfin, elle sortit de sa rêverie et ouvrit le battant de la tente.
"Vlad ? Tu dors ?
On vient tout juste d’arriver…"

Au loin on pouvait entendre des buits de pas et de sabots qui approchaient rapidement de l'endroit. Une femme aux cheveux verts étaient en tête de lignes rapidement suivie par une troupe d'hommes armés jusqu'aux dents. La jeune femme avait l'air de porter un paquet avec elle sur sa monture.

Ils s'arrêtèrent lorsqu'ils entendirent la voix, les hommes chuchotèrent tandis que la femme ferma les yeux pour laisser entrer la voix en elle complètement. Un homme s'approcha d'elle.

-Dame Armetia, vous êtes certain qu'il est préférable de l'emmener avec vous ?

Tout en parlant l'homme pointait un doigt en direction du paquet qu'elle portait. Armétia baissa les yeux vers l'homme et jeta un rapide coup d'oeil à ce fardeau qu'elle traînait.
-La femme qui le surveillait est morte hier, Phyl, je ne peux le confier à personne d'autres et de toute façon il est tant pour lui de le recontrer...

L'elfe caressa doucement son paquet tout en posant un regard vers le lieu où se trouvait les hors-la-loi et les barbares. Elle fit trotter son cheval encore quelques minutes puis s'arrêta.

-On va faire notre campement ici, à l'opposé des autres. Placez les chevaux à l'abri.

L'elfe descendit de sa monture et alla s'asseoir de manière à voir les autres campements. Sans lâcher le paquet.

*Le temps est venu....*

Après plusieurs minutes où elle se concentrait à repérer l'homme qu'elle cherchait, elle se leva et se dirigea vers le campement des hors-la-loi... Sans faire attention aux regards que lui lançaient ses hommes ainsi que les autres...

"Ainsi donc, l'Arme Céleste est retombée... Voila qui est intéressant."

Grey, assis sur un cheval volé la veille à Esméa d'une robe particulièrement sombre, voyageait aux côtés de Nabooru, qu'il considérait toujours comme son esclave. Il avait senti, avant même que la voix du shaman ne résonne dans son esprit, que quelque chose était arrivé.

Encore une fois, le monde allait changer. Gaëlia, et même Hama tout entière, était une terre très instable. Pourquoi les évènements se précipitaient-ils ainsi? Même lui n'aurait su y répondre. L'homme-chat tira sur la bride de sa monture et fit signe à Nabooru, qui était elle aussi montée sur un cheval, de le suivre.

Leur direction était évidente. La Plaine Rouge. Cet endroit était un des plus dangereux de l'île, et pour cause; outre les sanguinaires barbares qui y habitaient, d'innombrables monstres plus redoutables les uns que les autres avaient élu domicile dans cette terre ingrate.

Le voyage fut étonnement rapide; deux jours plus tard, déjà, ils étaient au point de rendez-vous. L'hybride psychopathe décida de monter un camp à quelques lieues du cratère, sur un petit plateau rocheux. De là, lui et Nabooru avaient une vue d'ensemble sur la scène. Déjà, d'autres peuples comme les hors-la-loi et les habitants d'Egaöl arrivaient.

Grey traça divers symboles anciens sur le sol, et sembla faire une invocation. Les invocations sont issues d'une très ancienne magie, si ancienne que peu savent encore les réaliser aujourd'hui. Mais Grey ne faisait pas une invocation animée; il fit apparaitre une armure blanche à l'aspect résistant, ainsi qu'une vieille épée.

Une fois qu'il les eu équipées, il se tourna vers Nabooru. Il la fit s'assoir sur une pierre, siège de fortune, et lui expliqua la situation en ajoutant quelques petites choses que d'autres ignoraient, mais que lui, ayant vécu l'époque où l'arme avait été crée, connaissait:

"L'Arme Céleste... Ou un fléau créé par un peuple d'autrefois. Peu connaissent la véritable forme de cette chose, et certains laissent même entendre qu'elle change d'apparence suivant les goûts et les habilités du porteur. Il a existé des milliers d'armes dans ce genre dans la passé, mais elles avaient toutes le même inconvénient. Le matériaux dont elles étaient faites ne supportait pas la magie qu'on leur imposait. Le peuple Céleste était un peuple très avancé niveau technologie, peut être encore plus que les races actuelles."

Il marqua une courte pause pour rassembler ses souvenirs. Il releva la tête et désigna du doigt le campement barbare établit autour du coffre, en gardant les yeux tournés vers l'Amazone. Il réfléchit quelques instants au meilleur moyen d'expliquer la suite avant de se lancer :

"Et, outre leur grande intelligence, ils avaient un savoir et une culture très anciennes, ce qui laisse sous-entendre une magie antique et surpuissante. Enfin bref... Toujours est-il que, de tout ce qu'ils ont pu faire, seules quelques rares et précieuses reliques ont survécu. L'Arme de la famille Royale du Peuple Céleste en fait partie. C'est ce que contient le coffre... Et maintenant, tout le monde va se l'arracher. J'hésite entre rester spectateur, et aller participer à cette petite fête... Quant à toi, tu peux faire ce que bon te semble. Fais juste attention à ne pas aller crever bêtement là-bas."

[Petit "distortion" de temps, mais bon, on va fermer les yeux ^^]

Après avoir achevé InuYasha, Raziel avait décidé de venir voir lui même ce tant désiré coffre. Son contenu lui était indispensable pour la suite de ses plans. Si il voulait "protéger" Galia du mystérieu envahisseur dont lui avait parlé son étrange vision de Gilgamesh, il lui fallait cette arme. Il savait très bien que beaucoup allaient la convoiter, mais il avait acquis une grande force au cours des derniers mois...Il ne se sentait pas invincible, mais capable de grandes choses. Cette idée avait été confirmée par son duel contre Inu. Il arriva donc près des plaines rouges. Il apercevait au loin le campement des barbares, autour d'un étrange cratère: surement l'endroit où le coffre était tombé. Il perçut l'aura de Grey non loin de sa position mais il ne chercha pas à aller le voir, il se savait encore trop faible pour l'affronter, et il avait développé une indifférence folle à son égard depuis leur dernière rencontre au marais. Raziel était bien sûr accompagné d'Alendyn. Il lui dit:

"Tu crois que ça sera facile de prendre ce qu'il y a l'intérieur? Ça l'air bien gardé...Et puis il y aura tout les plus grand combattants de Galia ici, dans peu de temps...On y arrivera. Surtout, rapelle toi de ça: n'affronte jamais Grey, sous aucun prétexte. Ensuite, garde bien en tête que le shaman barbare doit impérativement rester en vie. Il n'y a que lui qui pourra lire l'énigme sur le coffre. Je vais devoir rassembler une armée...J'ai espionné rapidement ce que faisaient les autres peuples et tous se préparent à une guerre ouverte. Il est temps d'appeler les anciens fidèle de mon père à soutenir son fils...Tu vas m'aider pour cela. Je suppose que je peux toujours compter sur toi?"

Question inutile, il le savait...Mais il ressentait le besoin de la poser.

Invité

Nabooru avait écouté attentivement, et observait l'attroupement en contrebas d'un regard avide. Des gens, pleins de gens, tous des inconnus, et pourtant... sa curiosité semblait la dévorer, rien que de voir les autochtones lui donnaient des renseignements sur ce pays... ou plutôt ces contrées, enfin bref, ce royaume. Grey ne disait plus rien, son regard semblant perdu en direction du coffre, mais l'amazone sentait que lorsqu'elle ne l'observait pas, lui avait les yeux posés sur elle.

**Il m'a dit que je pouvais faire ce que bon me semblait...**

"Malgré le fait que tu hésites encore, aurais-tu besoin de quelque chose qui soit dans mes cordes?"

Bien qu'il ait mentionné ce que bon lui semblait, elle sentait bien que sa dette était encore loin d'être payée. Que ferait-elle d'une arme surpuissante? Elle avait ses deux sabres, qui lui étaient amplement suffisants. Malgré tout, quelques question se posèrent à elle.

"As-tu une idée de l'étendue des pouvoirs de cette prétendue arme, puisque tu sembles en savoir assez long à son sujet?"

Elle avait tenté de demander cela d'un air détaché, mais elle s'attendait à ce que son compagnon demande pourquoi. Elle n'était pas si ésinteressée que ça... du pouvoir? Elle n'en avait guère besoin, hormis peut-être d'un... elle était soucieuse, cependant vu de l'extérieur, on aurait simplement cru qu'elle contemplait le sol recouvert de gravats.
Ressusciter les morts... à sa connaissance, aucune magie, et aucune arme n'était capable de cela... elle ne s'attendait donc guère à ce que cette arme en ait le pouvoir... néanmoins elle sentit un pincement au coeur, cet espoir qui la tenaillait, l'espoir de pouvoir un jour revoir ses anciennes soeurs d'armes, et surtout, Mia, qui avait si chère à ses yeux.

**Mia...**

Elle ne sut dire si c'était le simple fait de penser à elle qui lui rappela sa présence, mais elle avait l'impression que le spectre, probablement celui de Mia, se tenait à ses côtés, bienveillant.

Alendyn avait bien évidemment suivit Raziel, mais plus parce qu'il lui avait demandé que par réèlle envie de venir... et puis... si il y avait une guerre, il y aurait forcément des adversaires, donc, forcément de quoi se nourir un peu...maigre consolation, puisque n'étant qu'une invocation, ça ne lui était pas fondamentalement vital, tout comme le soleil n'avait plus aucun effet sur elle.
La Vampire s'était donc contentée de rester silencieuse tout le long du voyage juqu'aux Plaines Rouges et quand Raziel et elle allèrent observer du haut d'un coline ce qu'il se tramait en bas, celui-ci ne pu s'empêcher de déblatérer sur des choses et d'autres... A croire qu'il était un peu stressé par rapport à certaines évidence. Elle répondit tout de même aux peu de questions qu'il lui posa, étant donné qu'après tout, c'était lui qui l'avait ramenée et qu'elle lui devait une obéïssance complète :

"Je ne sait pas si ce sera "facile", tout dépend de ce que tu entends par là. Mais une chose est sûre, les barbares nes se laisseront pas faire facilement..."

Alendyn avait eu largement le temps d'observer chaque peuple et leur comportement face à une situation donnée tout en restant dissimulée sous son autre forme. Après tout, qui irait faire attention à une chauve souris ?
Elle était perdue dans ses réflexions quand elle entendit Raziel lui ordonner : "n'affronte jamais Grey, sous aucun prétexte". Elle se retint de lui dire que ça ne risquait pas mais elle chercha le Neko des yeux tout en faisant mine d'observer l'étendue des Plaines et l'organisation faite autour du cratère. Elle se rendit bien vite à l'évidence : elle ne voyait Grey nulle part.
Elle écoutait la suite tout en hochant la tête pour bien montrer qu'elle avait compris, c'était pas vraiment son genre de parler à tort et a travers pour dire pas grand chose. Mais elle répondit tout de même à la dernière demande de Raziel, afin de lui prouver que ça ne lui était pas complètement égal ce qu'il se passait dans ce monde :

"Bien sûr que tu peux compter sur moi. C'est pour ça que tu m'a ramenée des Enfers après tout..."

Invité

Un coup de vent, un bruit de pas rythmé...une course éfrènnée. Une fillette d'environ 11-12 ans aux longs cheveux noirs, aux yeux bruns noisette à la peau tannée par le soleil du désert, toute vêtue d'un kimono lilas avec plusieurs déchirures, survêtue d'une cape de voyage couleur terre, semblait fuir quelque chose avec empressement! Effectivement, elle était poursuivie par une horde de gobelins! Habituellement ses bestioles là n'étaient pas un problème pour un guerrier expérimenté et bien armé, mais contre une enfant bannie de son village et privée de sa force, il ne fallait pas être savant pour savoir ce qui allait ce passer! Maladroite, elle trébucha sur un caillou. Elle s'étala de tout son long...elle voulue se relever et courir, mais il était trop tard...ils l'avaient ratrappés...Ils commencèrent à la ruer de coups de pieds, puis se mirent à lui aracher des morceaux de vêtements. Son cri indigné et des coups de pieds dans les parties les gardèrent loin de sa poitrine naissante et de sa féminitée!

Tout à coup la horde s'écarta, laissant passer un gobelin plus massif que les autres. Il grogna quelque chose et on lui apporta une espèce d'épée très rudimentaire. Le chef des Gobelins attrappa l'enfant par les cheveux d'une main, lui soufla sa mauvaise haleine, puis voulu l'égorger. Vive comme l'éclair et désirant sauver sa peau, elle s'agita et la lame atteignit le bracelet qu'elle portait au poignet gauche. Étrangement, la petite eût alors un sourire sadique qui déforma ses traits, pourtant harmonieux! Un vent surnaturel se leva et tout le corps de l'enfant fût pris de pulsations comme un coeur qui bats! Ses cheveux ondulèrent au vent, puis elle toisa les gobelins d'un air mauvais...ses yeux étaient maintenant rouge sang! Elle sourit et on pût voir que ses crocs commençait à apparaître! Elle fût prise alors d'un fou rire dément, comme seuls les fous pouvaient poussés, puis la métamorphose s'enclancha. Comme un éclair, une tâche de blanc apparût dans sa chevelure d'ébène, englobant petit à petit toute la chevelure! Ses oreilles arrondies devînrent soudainement pointues, puis s'évaporèrent pour laisser place à des oreilles de chien sur le dessus de la tête!

Elle se releva et se mit à grogner comme une bête sauvage! Un intense aura se dégagea de son corps et ceux sensibles pûrent sentir un aura démoniaque de taille respectable grandir! Son corps paraissait alors moins frêle, ses traits un peu plus dûr, ses épaules plus larges, ses mains, désormais munies d'ongles recoubés et durci faisant office de griffes! Elle afficha un sourire carnassier montrant ses crocs, puis elle fît craquer ses jointures! Ses yeux rouges sang devînrent alors dorés, puis ivre de colère et avide de vengance, elle se lança comme une bête sauvage dans la mêlée, décimant la horde à coups de griffes! Sans pitiée aucune, elle porsuivait les fuyards grâce à sa vitesse sur-naturelle nouvellement retrouvée! Personne n'était là pour empêcher Alanna de faire un massacre! Quoi que personne ne ce plaidrait d'une horde de gobelins en moins!

~~((Ne pas répondre s.v.p, j'attends que Armétia vienne la calmer!^^))~~

Edit grey :Tout le monde peut répondre, vu que le sujet reprend plusieurs scènes en même temps Wink

Grey fut assez surpris que Nabooru ne s'en aille pas directement. Bah, après tout, si elle désirait rester... Elle le questionna après l'avoir écouté, et l'hybride laissa couler de longs instants. Il laissa s'échapper un soupir de sa bouche, avant d'entamer des réponses intelligibles pour l'amazone :

"Je te l'ai dis. Ce que tu peux faire pour moi, c'est de ne pas crever là-bas. j'aurai encore besoin de toi après. Quant à la puissance de l'arme... Je te l'ai dis aussi. Ils étaient avancés au niveau de la magie, comme de la technologie. Il s'agit surement d'une arme blanche au tranchant exceptionnel et chargée de magie d'Autrefois."

Quand il disait autrefois, il voulait parler de l'époque avant la glaciation. Même si beaucoup l'ignoraient, la puissante magie qui habitait le monde de Hama huit mille ans auparavant était bien plus importante que celle qu'ils connaissaient à présent. Le neko ferma les yeux et revint sur ses paroles en commençant à enlever son armure :

"Trouve quelque chose à manger, et cuisine-le. Je t'attendrai ici. Les premières batailles auront surement lieu demain en début de matinée. Dès l'aube, on peut s'imaginer que déjà des corps se seront entassés dans la poussière rouge de la plaine, et que des flots de sang auront été versés... Il nous faut reprendre des forces avant que tout ne démarre."

Le sommeil de Vlad était perturbé par d'étranges rêves. Il percevait la puissance du coffre, tout en prenant en compte une aura terrible. Il fut reveillé en sursaut par une fillette. Vlad la regarda, et reconnut Nerina. Ainsi, le messager avait fait bonne route. Le Baron du Crime lui adressa un sourire maladroit, comme à son habitude, et il alla au dehors de sa tente. Le campement avait doublé de taille : des centaines de tentes avaient été dressées, et une foule d'hommes et de femmes s'occupaient à s'entrainer, à surveiller, ou à aiguiser leurs armes.
Les Hors-la-loi étaient tous venus...

Vlad s'agenouilla, et adressa une étreinte tout aussi maladroite que ses sourires à Nerina.
Il lui glissa à l'oreille :

"Merci beaucoup ma petite!
Vas donc te reposer et t'amuser un peu, nous aurons bientôt de l'occupation."

Nerina s'en alla à grandes enjambées.
Tandis que Vlad la regardait partir, et constatait avec joie la présence de ses fidèles guerriers mélés au terribles troupes Barbares, une présence inattendue attira son regard. Une femme sublime traversait le camp, sous le regard et les paroles indescentes accompagnées des rires gras des guerriers.
La femme se dirigea vers lui. Vlad ne savait que dire. Elle avait traversé le camp, et se trouvait devant lui. Se remémorant leur petite soirée d'il y a quelques mois déjà, il la regarda de haut en bas : sublime.
Il lui dit seulement :

"Armetia..."

En guise de réponse, cette dernière dégagea un bout de tissu posé sur quelque chose qu'elle portait. Le visage d'un bébé endormi apparut alors. Vlad le regarda, d'un air interrogateur, et lui dit :

"Ben quoi..?"

Armetia s'apprêtait alors à lui parler. Sa voix si envoutante allait encore une fois retentir dans l'esprit de Vlad. Mais elle n'eut pas le temps de commencer : un homme vint les interrompre et dit a Vlad:

"Les gants demandés par Spaz sont arrivés.
Les hommes vont tenter de déplacer le coffre.
Notre chef y est déjà, et il vous attend."

Les regards d'Armetia et de Vlad se croisèrent, et, comme si ce dernier voulait éviter cette discussion, il dit :

"Ma présence est necessaire, vient donc, nous parlerons plus tard..."

Vlad ne regarda même pas si cette dernière était choquée ou non. Il l'attrapa par la main, et l'invita à le suivre a travers le centre du camp.
Il arrivèrent au niveau du coffre.
La, une cinquantaine d'hommes, Spaz et le vieux shaman se tenaient au-dessus du cratère. En bas, une vingtaine d'hommes musclés avaient revêtus les gants épais, et s'apprêtaient à porter le coffre.
Le Baron du Crime croisa a la fois le regard de son frère d'arme, et celui de sa compagne d'un soir.
Puis, ensemble, Spaz et Vlad dirent :

"Allez-y!"

La les hommes donnèrent tout leur possible. Ils forcèrent pendant d'interminables secondes, mais le coffre ne bougea pas.
Tous furent forcés de constater que le coffre resterait ici...

Devant cet echec cuisant, chacun retourna à son poste. Spaz demanda au shaman de se concentrer davantage sur l'énigme, puis il retourna vers Vlad.
Ils discutèrent un instant, puis après s'être concertés, Vlad alla parler au campement. De sa voix imposante il dit :

"Barbares, Hors-la-loi!
Nous voici tous réunis en ce lieu, pour ce qui sera peut-être la bataille de notre vie!

Ce coffre doit a tout prix rester notre. Nous n'avons que très peu de temps devant nous, c'est pourquoi nous appliquerons ces précautions en travaillant d'arrache pied!

Qu'une armature en bois soit construite tout autour du cratère, comme une sorte de cabane. Seul le Shaman, Spaz, moi-même, ou d'autres personnes autorisées, auront le droit d'y pénétrer.
Je veux que la défense et la surveillance y soient maximales!

Jamais l'accés ne sera laissé à l'abandon!
Vous avez compris?"

Des exclamations de joie retentirent un peu partout dans le camp, et tout le monde se mit à l'oeuvre.

Pendant ce temps, Vlad ramena Armetia dans sa tente, l'invita à s'asseoir sur un fauteuil, et lui dit :

"Tu voulais m'dire quoi?"

[Je m'en viens Alanna.... courage.... désolée pour la longueur mais je réponds à Vlad et à Inu....]

Armétia avait été quelque peu surprise de revoir cet homme avec qui elle avait passé les plus merveilleuses des soirées il y a quelques mois. Elle ne sut quoi lui dire, mais elle reprit rapidement contenance. Alors qu'elle voulait commencer un homme vint les interrompre. L'elfe tourna un regard rempli de reproches que s'il avait pu tuer, son regard l'aurait fait en quelques secondes pour cet homme.

*Sa présence est nécessaire pour soulever ... faire soulever un coffre ? Toujours le même...*

Elle se laissa tout de même mener sous les regards des barbares et des hors-la-loi. Elle leur fit quelques sourires charmeurs sans lâcher la main de Vlad. Elle regarda les hommes essayer de soulever le coffre avec un sourire moqueur sur les lèvres. Ses sens elfiques permettaient qu'elle pouvait sentir la puissance de ce coffre....

Alors qu'ils retournèrent dans la tente du chef des hors-la-loi, elle berça doucement le bébé dans ses bras. Une fois à l'intérieur, elle refusa de s'asseoir et enleva la couverture qui cachait l'enfant. Elle regarda quelques secondes cet enfant avec une grande tendresse qu'on n'aurait pu croire qu'elle ne détacherait jamais son regard de ce petit être demi-elfique. Mais elle leva les yeux vers Vlad et lui fit un de ces plus beaux sourires qu'elle lui avait réservé durant leur soirée.

-Vlad, je te présente ...ton fils.... Angel (désolée pour le nom, mais j'avais pas d'inspiration)

Alors, qu'elle voulait le tendre délicatement à Vlad, la jeune elfe ressentit une terrible douleur à la tête. Elle s'écroula au sol en tenant fermement l'enfant contre son coeur, tout en plaçant son autre main sur son crâne. Elle laissa échapper un gémissement de douleur, mais elle reconnut vite cette puissance tellement semblable à celle de son "père".

-Alanna....

Elle se releva tant bien que mal. Plaça délicatement le bébé au creu des bras de Vlad et se précipita hors de la tente en lui criant.

-Viens... Il faut qu'on discute...je t'en prie..

Lorsqu'elle sortit, elle remarqua tout de suite Alanna. Et la vit en mauvaise posture. Elle accouru jusqu'à elle, sortit la nouvelle arme que Inu lui avait offerte et la fit tournoyer autour d'elle en tuant tous les gobelins présents. Une fois aux côtés de la jeune fille, elle reçut un coup de griffes en plein au visage mais elle laissa tomber son épée au sol et prit la jeune fille au visage sans s'occuper des gobelins.

-Alanna....ÇA SUFFIT.....

Sa voix résonna dans l'air. Tout le monde cessa tout mouvement. L'elfe fixa la jeune femme droit dans les yeux. En dégageant une lumière blanche qui réussirait à calmer la jeune femme....

-Tu m'as fait perdre le moment où je me sentais enfin prête à tout LUI avouer.....j'ai besoin de lui et son fils aussi... alors calme-toi....

Invité

Alanna n'avait pas fait exprès de griffer Armétia, mais elle n'eût pas le temps de s'en excuser qu'elle fût prise au visage encadrée de sainte lumière! Elle poussa un grondement de douleur, fermant les yeux, serrant les crocs, puis n'en pouvant plus, elle poussa un cri aigu tandis que son corps régressait à nouveau dans sa forme humaine. Elle s'écroula au sol, haletante, mais la lumière ne fût pas suffisante pour chasser entièrement son pouvoir. Ses plaies qui s'étaient soignées lors de sa métamorphose s'étaient réouvertes et la douleur la terrassa bien rapidement. Mais le traitement continuait! Elle hurla:- Arrêtez! Je vous en prie! Vous êtes en train de me purifier! Mes blessures reviennent! J'ai maaaaalll!!! Puis, n'en pouvant simplement plus, elle s'écroula encore, totallement inconciente et brisée par le pouvoir d'Armétia. L'elfe devenue mère pût voir le carnage que la gamine avait causé! Plus un seul survivant dans la horde! Même le plus gros qui avait voulu l'égorger s'était noyé dans son propre sang! Mais comment réeussir à enseigner la vie à une créature créée pour la détruire?

Lorsque la jeune fille tomba dans l'inconscience, l'elfe la prit délicatement dans ses bras. Elle jeta un rapide coup d'oeil aux corps des gobelins morts au sol. Puis, elle se dirigea vers Vlad. Elle s'arrêta à quelques mètres de lui et siffla une douce mélodie, puis un cheval arriva. Elle devait absolument parler avec le chef des hors-la-loi. Elle s'étira pour installée Alanna confortablement sur la selle et s'adressa à la monture en elfique.

-Ramène-la au campement, dans ma tente et fais en sorte que quelqu'un veille sur elle durant mon absence... je ne devrais pas être longue. Va...

Elle regarda le cheval partir... une fois certaine, elle tourna vers Vlad un regard désolé, mais avec un sourire charmeur.

-Je te dois des explications... Retournons dans ta tente....

Elle s'assura que l'enfant était toujours dans ses bras et se redirigea vers la tente de Vlad et l'attendit devant l'entrée. Préférant l'attendre....

Vlad était sous le choc! Son fils? Leur fils?
Impossible de gérer une bataille avec un gosse dans les bras, c'était la toutes les pensées qu'il exprimait. Du moins pour le moment.
Le comble de sa "joie" fut lorsqu'Armetia le placa dans ses bras. Grognon, il tenta tout de même de prendre le plus grand soin de l'enfant.

Impuissant, il regardait Armetia se tordre de douleur par terre, puis il fut forcé de la suivre dehors. La, une chose étrange se déroulait. Un combat entre deux femmes, et des cadavres de gobelins.
Vlad se dit dans sa tête :
*Mais qu'est-ce que c'est qu'ce bordel? On se bat pas dans mon camp! Puis des gobelins? J'te les enverrais se faire voir ailleurs moi!*

Mais, indépendament de sa volonté, son regard se porta ailleurs. Il observa les contours du camp, et apercut le campement des villageois d'Armetia. Jusque la, tout allait bien. Mais plus loin se dessinaient d'inquiétantes fumées : sûremen les campements Royalistes et Rebelles. Et ces Pirates qui ne tarderaient pas à débarquer...

Alarmé, Vlad attrapa par le bras un Hors-la-loi qui passait par la, puis il lui dit :

"La construction de l'armature en bois avance?"

"Oui chef! Elle est quasiment terminée!"

"Très bien! Va donc demander de ma part aux guerriers de se hâter de creuser une sorte de tranchée autour de nos trois campements. Large d'au moins trois mètres, et profond d'environ deux mètres!
Prions pour avoir assez de temps!
Et que ca saute!"

Lorsqu'il se retourna, il constata qu'Armetia s'était relevé et qu'elle l'attendait. Confus, il la suivit, l'enfant toujours dans ses bras.

Lorsqu'ils furent à l'intérieur, il lui dit :

"C'est quoi c'bordel? Un gosse?
Et pourquoi cette agitation devant ma tente!
On est en guerre!"

L'elfe fut légèrement surprise par le ton employé par Vlad, mais elle ne pouvait pas lui en vouloir. Il devait lui-même être supris : lui avec un enfant ? Armétia esquissa un ravissant sourire sur son visage, tout en reprenant l'enfant de dans les bras à Vlad.

-À ta place, je m'en serais douté... C'est sûr que là ça fait plusieurs mois... et qu'il arrive d'oublier. Mais ce qui est fait est fait.

Elle s'assoya sur un fauteuil pour pouvoir bercer l'enfant délicatement. Elle fixa le bébé avec tellement d'amour dans le regard, qu'on aurait pu croire que personne ne pourrait en recevoir encore. Puis, elle se décida à regarder l'homme devant elle.

-Tu te rappelles cette soirée que nous avons passé ensemble ? En tout cas, moi je ne l'ai pas oublié... tu m'as mise enceinte mais je peux pas t'en vouloir, car c'était également de ma faute. Peut-être que maintenant tu le regrettes, mais pas moi... je sais que nous sommes en guerre... mais...je voulais que tu le saches avant..

Elle baissa les yeux légèrement honteuse de lui dire ça... Elle qui ne baissait les yeux devant personne.

-Pour ce qui est de ce qui s'est passé à l'extérieur. C'était une affaire entre la fille et moi...

La belle se tut, elle voulait entre ce qu'il avait à dire. Elle savait qu'ils étaient en guerre, mais il fallait qu'elle le dise à quelqu'un... Personne n'était au courant de qui était le père de cet enfant. Un énorme poids venait de s'enlever de sur ses épaules, mais elle ne laissait rien paraître, redoutant les paroles de Vlad. Mais n'y tenant plus, elle recacha l'enfant dans sa couverture et se dirigea vers la sortie de la tente.

Armetia reprit l'enfant des bras de Vlad. Ce dernier la regarda tout en l'écoutant. Elle evoqua cette soirée. Bien sur que Vlad ne l'avait pas oublié! L'alcool avait souvant un effet inhibitif sur sa mémoire, mais comment oublier une telle nuit?
Puis elle parla de regrets...Vlad lui lanca un regard qu'il devait être rare de constater chez lui. Il ne savait que dire. Ametia se leva alors, et entreprit de sortir. Il se leva d'un bond, l'attrapa par l'épaule puis il lui dit d'une petite voix :

"Non...pas de regrets..."

Il baissa la tête, puis la releva, le visage chargé d'un lourd poids cette fois-ci, puis il dit :

"Tu crois que j'devrais sauter de joie?
Le pauvre gosse n'aura plus longtemps à vivre lorsque mes ennemis le sauront!
Et toi aussi tu risque pour ta vie!

J'ai pas franchement que ca a foutre que de devoir veiller sur vous!"

Il plongea son regard dans le sien, et lui dit sur un ton un peu plus autoritaire :

"Ne reste pas la!
Tes hommes peuvent rester! Au contraire, ils sont même les bienvenus, on aura besoin de bras pour la bataille, mais toi et le gosse, quittez cet endroit!"

Tandis qu'il l'accompagnait dehors, il regarda l'avancée des travaux. Ils marchèrent tous les deux jusqu'à l'armature de bois. Là, ils s'arrêtèrent. Vlad savait qu'elle refuserait de partir.
Il lui fit alors une autre proposition :

"Sois tu pars, sois tu reste à côté de moi!
Ici, c'est un camp de guerre et j'en suis en partie responsable, alors on m'obéit tant que ce territoire sera notre!

J'ai cru comprendre que tu avais des talents de guerrisseuse...
Si tu reste derrière Spaz et moi, nous te protègerons!
Mais ne t'avise pas d'entraver ce pourquoi je suis ici!"

Vlad savait que Spaz n'apprécierait pas que des villageois se joignent à eux. Mais il savait aussi que la bataille était perdue d'avance s'ils faisaient front seuls. Armetia quant à elle n'était pas au courant qu'elle ne serait pas derrière deux hommes, mais derrière une créature surpuissante lorsque la bataille débutera.

Se rendant compte qu'il venait de lui donner des ordres, a cette femme qu'il avait aimé le temps d'une nuit, et qu'il aimerait peut-être a l'avenir, il detourna le regard et porta sa flasque remplie de son alcool de grain a ses lèvres. Il en but deux longues gorgées, et etabli un constat de la situation.
Les travaux avaient débutés : les soldats avaient tous joints leurs forces pour creuser une profonde tranchée. Encore quelques heures, et le gros oeuvre serait achevé.

L'armée était prête à se battre!

Il regarda Armetia et lui dit :

"Décide toi maintenant!
Je dois aller m'entretenir avec Spaz!"

Armétia eut presque un mouvement de recul lorsqu'il l'attrapa par l'épaule mais elle lui sourit après avoir écouté ses paroles. Elle aussi, elle l'avait aimé le temps d'une nuit, mais pour elle cette nuit n'était pas terminé lorsqu'elle le regardait.

Cependant, elle n'apprécia pas de se faire parler sur ce ton. Elle l'écouta tout de même jusqu'au bout en le suivant d'un pas léger. Elle le comprenait, elle aurait réagit de la même manière...

-Tu crois que je ne le sais pas ? Que je risque nos vies en ce moment ? Tu crois peut-être que j'aime ça ! Mais que voulais-tu que je fasse, Vlad ? Que je le tue ? Je suis capable du pire, mais pas quand il m'appartient...

Elle avait parlé avec tant de rancoeur qu'elle avait le goût de laisser les larmes couler, mais elle ne voulait pas le lui montrer. Elle prononça chaque mot avec le même poids que Vlad ressentait.

-Tu crois que je t'avoue ça pour que tu veilles sur nous ? Je suis capable de me défendre seule, Vlad... seulement il fallait que je le dise, je ne pouvais pas le garder pour moi... Je ne partirai pas et tu le sais aussi bien que moi. Cependant, je ne veux pas me battre contre toi et puisque tu me le propose on va se battre à tes côtés... pas derrière... Je ne compte pas rester derrière toi, ni derrière Spaz, mais si tes hommes ont besoin de moi saches que j'y serai.

Elle avait prononcé ces dernières paroles pour lui montrer qu'elle ne lui obéirait pas aux doigts et à l'oeil comme ses hommes. Elle s'approcha de lui, l'embrassa doucement sur la joue, puis lui dit :

-Va discuter avec Spaz, il t'attend et il se demande ce que je fais là... Souviens-toi que mon campement n'est qu'à quelques pas et que dès que la guerre éclate, nous serons prêts......

Puis, elle partit sans lui laisser le temps de réagir. Elle partit à pieds vers son campement, en fredonnant une berceuse. Une fois arrivée, elle regarda ses hommes et leur demanda de venir la rejoindre, elle ne tenait pas à crier trop fort.

-Une nouvelle alliance est née, mes amis... Vous ne seriez peut-être pas totalement d'accord avec mon choix, mais c'est le meilleur moyen pour que nous nous en sortions presque tous ! Nous sommes maintenant alliés avec les hors-la-loi et les barbares....

Plusieurs cris d'indignation se firent entendre "Pourquoi eux ?" "Ce n'est pas possible!" Mais, elle ne voulait pas leur dire la véritable raison. L'elfe les regarda tour à tour en souriant, elle leva la main et tous se turent.

-Cette guerre éclatera d'ici peu... C'est certain qu'il va y avoir des pertes, de chaque côté, mais il ne faut pas nous en faire. Vous allez mourir en héro comme notre ami, InuYasha, le chef d'Esmea....

-Mais, Dame Armétia ? L'enfant vous allez en faire quoi ? Un combat avec un enfant, ce n'est pas de tout repos....

-Et la jeune fille endormie dans votre tente ?

-Ne vous inquiétez pas pour eux... Ils vont être protégés par le pouvoir elfique de ma famille... Il ne leur arrivera rien, ou presque.....Sur ce, reposez-vous et soyez prêts à tout !

Puis, elle leur tourna le dos pour se diriger vers sa tente. Elle alla fouiller dans ses choses pour trouver de quoi le nourrir, puis alla s'asseoir près d'Alanna qui était allongée sur son lit. Tout en nourrissant le petit, elle fixa la jeune fille, attendant son réveil.

Vlad regarda Armetia s'éloigner vers son campement. Elle avait du cran,et il était bien forcé d'avouer que les villageois leur seraient utiles. Ils disposaient de trois régiments de combattants plus ou moins aguérris, et peut-être que devant les armées Royalistes, Rebelles et Pirates, cela suffirait. Ils avaient l'avantage d'avoir la connaissance des lieux, mais les ennemis avaient l'avantage de pouvoir frapper les premiers.

Perdu dans ses pensées, il se dirigea vers la tente de Vlad. Lorsqu'il fut entré, il effectua une brève révérence, le sourire aux lèvres, et lui dit :

"J'ai plusieurs nouvelles à t'annoncer."

Spaz lui fit signe de s'asseoir sur un des fauteuils présents devant son bureau. Vlad enchaina :

"Les villageois d'Eagol se sont joint à nous.
L'explication est toute simple...Armetia, leur cheftaine...est la mère de mon fils..."

Spaz le sonda d'un regard étrange. Il savait qu'il n'apprécierait pas leur présence sur leur campement, mais il savait aussi que le chef Barbare s'était rendu compte de l'insuffisance de bras. Il écida alors de continuer :

"J'ai fait construire une armature en bois autour du cratère.
Il sera plus facile à défendre.

Et j'ai aussi fait creusé une tranchée autour du camp. Ca n'arrêtera pas les assaillants, mais ca nous fera gagner du temps!"

Vlad regarda Spaz. Les deux dernières nouvelles parurent davantage le réjouir que la première. Cependant, il ne protesta pas, il dit seulement :

"Bien, de mon côté, une poignée de mes guerriers sont revenus dans notre village. Il y a la-bas une défense suffisante, mais je pensais garder ces quelque guerriers de côté."

Vlad ne saisit pas bien l'aspect de cette stratégie, cependant il l'accepta, tout comme Spaz avait accepté la sienne. Ils se regardèrent tout deux, mais Spaz prit la parole :

"Cela nous fait donc trois armées presque complète.
Les Hors-la-loi au complet, les Barbares moins quelques guerriers, et les villageois d'Eagol...
Sans compter la défense du camp qui se construit.
Il ne nous reste plus que ce coffre..."

Vlad hocha la tête, et lui dit :

"Allons-y!"

Tout deux se levèrent, et se dirigèrent vers le coffre.
Ils arrivèrent devant la porte bien gardée, et, lorsque le garde les eut laissé passé, ils pénétrèrent à l'intérieur de l'armature.
Le Shaman y était déjà, penché sur l'énigme.

Spaz et Vlad le regardèrent tout deux, ne voulant pas perturber son tavail. Cependant, le Baron du Crime lui dit :

"Alors cette énigme?"

La mer agitée par le vent et les sombres nuages annonçaient l’arrivée certaine du Rêve Egaré ainsi que de son équipage. Lynéis était sur la proue du bateau, une longue vue en main, afin de ne rien rater de ce qu’il se passait. Hélas, la distance était encore un peu trop étendue, et elle ne voyait pas grand chose hormis une faible lueur rougeâtre quelque part vers la plaine rouge.

Lorsque l’ancre fut jetée, elle se dépêcha de descendre de son navire en lançant un regard bref à son équipage, elle ne leur dit rien. Elle n’avait de toute manière rien à leur dire, ils savaient ce qu’ils avaient à faire et elle était certaine que leurs actions la rendraient fière.

Elle laissa deux pirates l’accompagner, tous trois filèrent à vive allure vers les hauteurs d’une colline qui bordait la plaine. Ils restèrent cachés ici, pour observer de plus près les actions de leurs ennemis. Bien des personnes étaient ici, elle reconnu de loin Vlad. Elle eu un sourire en le regardant, un sourire légèrement sadique, avec de la chance ils s’affronteraient peut-être. Mais il y avait peu de chance pour ça, vu le nombre d’ennemi qui viendrait pour dérober ce fameux coffre, cela semblait peu probable qu’elle affronte le chef des Hors-la-loi. Elle sourit de nouveau en pensant que maintenant elle avait atteint le grade de Capitaine, il aurait du mal à l’éliminer. Tous avaient leur motivation, mais peu importait Lynéis désirait ce coffre non pas pour ce qu’ils représentaient vraiment mais pour qu’il ne tombe pas entre de mauvaises mains et surtout, pour prouver sa valeur en tant que Capitaine. Elle devait à tout prix le récupérer, ou au moins tout faire pour.

" Je combattrais pour toi, Calliope. " Murmura-t-elle.

Elle savait aussi que les Barbares étaient alliés aux Hors-la-loi, cela leur rendrait la tache plus difficile. Elle serra alors un sifflet taillé dans un coquillage dans sa main. Elle serait presque imbattable lorsqu’elle l’utiliserait mais le prix à payer était tout aussi lourd. Cela épuiserait son énergie vitale si le combat durait trop longtemps et cela la mènerait peut-être même à la mort.

Elle vit qu’ils n’étaient pas les seuls à observer la scène de haut, ce jeune homme… Raziel sans doute et la personne qui l’accompagnait devait être son Vampire. Oui, Lynéis en savait un peu, mais il faut dire que le vent était capable de traverser terres et mers avant d’effleurer ses oreilles.

Elle retourna discrêment vers le Rêve Egaré accompagné de ses deux subordonnés avant d’informer les siens de la situation. Ils devraient se battre comme ils ne s’étaient probablement jamais battus. Cette fois la victoire devait être leur et Lynéis ne laisserait personne se mettre en travers de leur route.

Cette nuit serait probablement très courte. Elle fixa le ciel étoilé et serrant fort son coquillage.

" Shiva, puisses-tu guider nos pas. "

Invité

Nabooru acquiesça à la demande de Grey. Trouver de quoi manger, et le cuisiner, cela ne devait pas être bien sorcier... elle s'éloigna de quelques mètres, et descendit en contrebas. Elle aperçut non loin un buisson garni de baies. Il y en avait plusieurs sortes, aux couleurs variées. L'amazone en prit un grand nombre, ne sachant si elles étaient comestibles ou non. En levant la tête, elle entendit un léger gazouillis. Elle se retourna en direction de l'arbre d'où provenait la mélodie, attrappa une branche, et commença à l'escalader. Elle atteint un nid, et observa avec attention les jeunes moineaux qui s'y trouvaient.

De retour auprès de Grey, elle lui montra ce qu'elle avait pu trouver: les baies, et quelques oeufs. Elle cassa ceux-ci sur une pierre plate, et le liquide jaunâtre se mit à frétiller, sous les effets des rayons de soleil, qui crééaient un climat presque aride, cela ajouté au ait qu'aucun nuage ne parcourait le ciel...

La jeune femme se demandait si son compagnon allait rester simple spectateur, ou prendre part à la bataille, comme le suggérait son imposante armure, qui dorait au soleil. Quant à cette arme et ses capacités, elle n'était pas plus avancée que cela, ce qui éveilla encore plus sa curiosité.

"Elle sont comestibles?"demanda-t-elle en désignant d'un bref signe de tête les fruits, tandis que son regard se perdait vers le lointain, et l'horizon.

-Voyageur- Nombre de messages : 96 Age : 35 Date d'inscription : 02/05/2007

Etant TOUJOURS au bon endroit au bon moment (c'est ironique, bien sur...) Lorianna se retrouva une fois encore sur le lieu où une bataille allait prochainement éclater. Le problème étant que dans sa petit cervelle de neko innocente, elle ne savait pas vraiment à quoi tout cela rimait et elle n'avait pas conscience du danger qu'elle encourait. Enfin, peut-être un peu étant donné qu'un groupe de lynx sauvages avaient décidés de l'accompagner au cas où. La tête dans les nuages, elle ne faisait pas trop attention à là où elle allait et plusieurs fois elle tomba sur des adultes qui lui disait que c'était pas un endroit pour jouer et qu'elle ferait mieux d'aller ailleurs. Enfin, ils lui disaient ça quand ils n'avaient pas autre chose en tête, mais un grognement de 5 ou 6 Lynx dissuadaient toujours les adultes.
Au bout d'un moment, elle décida donc délibérément de les éviter, histoire qu'elle ne se fasse plus réprimander à cause de sa présence en ces lieux.

Mais il se trouvait que Lorianna avait comme qui dirait un peu faim. Et elle ne pu manquer de sentir que quelqu'un, quelque part, faisait cuire des oeufs. Bon, c'était la nourriture de quelqu'un d'autre, et elle n'aimait pas tellement voler à ceux qui en avaient vraiment besoin. Mais sa curiosité la poussa tout de même à aller voir. Elle vit d'abord la jeune femme. Une guerrière, apparement. Elle demanda quelque chose à quelqu'un et les yeux de Lorianna dévièrent alors de l'amazone pour se poser sur l'autre. Un sourire éclaira son visage.

"Grand frère !"

Bon, c'était peut-être pas indiqué de dire ça à un neko psychopate et doublé d'un assassin, mais n'oubliez pas que c'était Lorianna... Elle alla se placer devant lui avec des pas légers, félins et pencha la tête d'un côté à l'autre en disant, légèrement boudeuse :

"Tu m'avais dit que tu m'aiderais à la retrouver et après t'es partis sans m'attendre. C'est pas gentil, ça !"

Invité

Nabooru haussa un sourcil. Grand frère? Grey avait de la famille? D'accord, elle ne le connaissait quasiment pas, mais qu'il ait une soeur la surprit quelque peu. Elle avait l'air plutôt jeune... l'amazone n'ayant pas été invitée à prendre part à la conversation, elle conitnua de veiller sur l'omelette qui dorait, et était presque cuite.

Elle n'avait pas tant faim que ça, mais elle savait qu'un ventre vide était un ennemi, surtout lors de batailles.

"C'est presque prêt. Vous vous joignez à nous?"demanda-t-elle poliment à la jeune demoiselles aux oreilles de chat, qui ne quittait pas des yeux celui qu'elle appelait grand frère.

Ah. Oui, c'était étonnant aussi, qu'il ait droit à quelques minutes de tranquillité. Mais maintenant que Lorianna était là, il ne se faisait plus d'inquiétude à ce sujet; même si il adorait cette gamine, une bataille n'était pas un endroit pour elle. Surtout cette bataille là... Après un soupir, Grey fit quelque chose qu'il n'avait jusqu'alors jamais fait au cours de sa vie passée; il s'excusa.

"Désolé, mais... J'ai été obligé de me concentrer sur quelques petites choses par après."

C'est vrai; après avoir... joué avec Alendyn, il avait été tuer Elisa; c'étaient des affaires urgentes, après tout. Le neko regarda Nabooru, puis ce qu'elle avait préparé. Ca n'avait pas l'air mauvais... Ensuite il regarda quelques secondes les baies que l'amazone avait été cueillir, puis lui dit :

"Nabooru. Tes baies sont tout à fait comestibles."

-*Sedentaire*- Nombre de messages : 47 Date d'inscription : 17/02/2007

Le shaman avait tourné, viré autour du coffre en espérant y trouver d'autres informations. Tout ce qu'il y gagna furent des visions lorsqu'il eut le malheur de lire certains mots sur le coffre, mots qu'il avait déjà déchiffré. Il aurait bien voulu retourner le coffre pour voir si il n'y avait pas d'inscriptions sur le dessous, mais il s'avéra que c'était impossible Vlad vint alors le voir pour lui demander se les recherches avançaient. Le shaman gratta son épaisse barbe et dit:

"Non...J'ai bien peur que la seule chose qui poussera cette énigme à apparaitre est l'horreur d'une guerre. D'ailleurs, je sens les aura de tout les puissants de ce monde, tous vont ramener leur armée à l'aube et tous vont attaquer cet endroit. Chaque peuple va devoir faire face aux autres, chacun pour sa peau. Ça sera la guerre la plus idiote que cette terre ait jamais connue...Mais puisqu'il parrait que ça en vaut la peine..."

Puis il continua de tourner autour du coffre en marmonant des paroles incompréhensibles.

La nuit passa, puis, à l'aube, des cors de guerre retentirent dans la plaine rouge. Les prévisions du Shaman étaient vraies: plusieurs armées s'étaient rassemblées aux alentours du cratère. Chaque camp s'était installé dérrière des collines environant le cratère et maintenant, ils se préparaient tous à l'attaque. Les barbares et les hors la loi n'étaient pas forcément désaventagés, chaque assaillant devait aussi faire face à plusieurs adversaires à la fois...