Recherche d'Adamantine Noire

Après un voyage qui se passa en silence et sans encombres, Kratos et Nailah arrivèrent au pied des Montagnes Sanglantes. Plus loin se trouvait la Montagne de Cendres mais l'Adamantine se trouvait dans la première partie de la chaine de montagnes. Ils montèrent à cheval jusqu'à que la voie se fasse trop étroite pour leur montures, et continuèrent à pied. Après 1 heure de marche, ils finirent pas trouver les vieilles mines...

"Bien...espérons qu'il en reste, en plus nous n'en avons pas besoin de beaucoup..."

[Suite de la chambre du roi]

Nailah commençait sérieusement à en avoir marre de marcher lorsque, enfin, ils virent les vieilles mines.
Elle soupira et s’adossa à la paroi rocheuse avant d’ouvrir son sac.
L’assassin le laissa ensuite tomber par terre, ne gardant dans ses mains qu’un rouleau de parchemin.
Elle grimaça légèrement…Douleur de son côté ou mécontentement devant l’état du papier ?
Toujours est-il qu’elle le déroula et observa attentivement la carte qui y avait été dessinée par son maître.
"Tout droit sur une dizaine de mètres et on prend la première à droite et puis, la troisième à gauche.
On devrait arriver au plus gros gisement…"
Elle ré enroula la carte et se pencha assez difficilement pour ramasser son sac. Elle y déposa la carte avec autant de douceur que possible et passa ensuite la lanière du sac autour de son épaule, attendant Kratos.

Kratos, pendant que Nailah regardait le chemin à suivre sur la carte de la mine, examinait les alentours. Il semblait très heureux de venir ici, bien que ça n'était pas d'une beauté extraordinaire...Ils entèrent dans la mine et suivirent le chemin indiqué. Ils finirent par arriver au filon. Il y avait visiblement eu un éboulement.

"Les morceaux d'Adamantine noire doivent être parmis ces rochers...Ya plus qu'à chercher..."

Nailah le suivit en silence, observant autour d’elle.
Ca devait déjà faire un petit moment qu’elles n’étaient plus utilisées ces mines…Et elle qui détestait les araignées !
Arrivée près de l’éboulement, elle fixa le roi un moment et finit par hausser un sourcil au « plus qu’à chercher ».
Après tout, elle était sensée être là pour le protéger non ? Mais bon, elle allait pas resté à rien faire…Les travaux manuels, c’était vraiment pas son truc…Enfin soit.

Elle passa devant lui et alla jusqu’au bout de l’éboulement, le plus loin possible de Kratos.
Là, elle dégaina une épée et l’enfonça ensuite profondément sous un rocher qui était au sol et soutenait quelques rochers.
L’assassin soupira puis lança un petit regard à Kratos. Ah non ! Pas le regarder !
Elle détourna donc rapidement le regard et posa un pied à la base de la garde de l’épée.
Ensuite, elle donna un coup de pied puissant, faisant voler la lame en l’air et écartant la pierre.
Après avoir rattrapé son arme au vol, elle s’adossa à la paroi pendant que quelques pierres tombaient.
Elle avait bien calculé son coup et seule une petite partie de l’éboulement s’était étalé encore un peu plus.

Quand la poussière fut retombée, elle sourit légèrement et rengaina sa lame.
Deux petites minutes plus tard, elle lançait deux petits rochers noirs de la taille du poing en direction de Kratos.
"C’est déjà ça…Vous les estimez à combien ?"
Pendant qu’elle parlait, elle cherchait après d’autres petits rochers…Et elle n’avait même pas eu besoin de s’abîmer les mains…Utile. Mais il n'y avait sûrement pas un kilo dans les mains du roi

Kratos attrapa les morceaux d'Adamantine au vol et les soupesa.

"Doit y en avoir pour 250 ou 300 grammes...Pas mal en un seul coup, continuons..."

Après une dizaine minutes de fouilles, ils avaient obtenu une dizaine de morceaux plus ou moin gros. Il y en avait un peu qu'il qu'un kilo. Ils sortirent de la mine tranquillement. Une fois dehors, une pluie battante les accueuillit...

"Rah mais il faisait beau quand on est entré! Bon, tant pis..."

Il s'assis sur un pierre sous une sorte de tole qui marquait l'entrée de la mine.

"Ya plus qu'à attendre que ça se calme."

Il posa ses coudes sur la pierre en regardant la pluie tomber, d'un air complètement détaché...Aurait dit qu'il était tout seul. Un sourire énigmatique s'affichait toujours au coin de ses lèvres depuis quelques temps. A quoi était-il dû? Mystère...Il sortit de sa comtemplation béate de la pluie pour tourner la tête et dire à Nailah:

"Dites-moi, Thalie a eu des visions pendant que vous étiez avec elle ou pas?"

Nailah ne mit même pas le nez dehors et se laissa doucement glisser le long de la paroi rocheuse jusqu’à se retrouver assise au sol à l’opposé de Kratos.
Elle étendit ses jambes devant elle et attrapa son sac. Elle en sortit une petite fiole qu’elle but d’un trait avant d’appuyer sa tête contre la paroi et de fermer les yeux.
"Pas que je sache…J’ai passé plus de temps à me prendre le bec avec elle et ses amies qu’à discuter, à vrai dire…"

Elle ouvrit les yeux, le regardant quelques instants, avant de les refermer.
Le remord la rongeait…Elle devrait lui dire…Mais non.
Et ce sourire…A croire qu’il le faisait exprès.

Après une dizaine de minute de silence, la pluie était toujours aussi forte. Bien que la pluie ne dérangeait pas Kratos, là, elle semblait l'agacer...

"Bon...Je ne compte pas rester ici toute la journée..."

Il sortit de l'abri et se mit sous la pluie. Il tendit le bras vers le ciel et dit:

"Ô vent des enfers, toi qui domine tout les autres, chasse ces nuages divin du ciel!"

Aussitôt, un vent d'une immense puissance s'abattit sur la montagne. La tôle où Kratos s'abritait avant s'envola et alla s'acraser contre une paroi. Des reste de planches et d'outils finirent de même. En quelques minutes, les nuages disparurent et le soleil était revenu. Le vent tomba. Kratos sourit en voyant le résultat et se tourna vers Nailah:

"Bien, on va pouvoir rentrer!"

Nailah aurait bien eu besoin d'un peu de repos...Ca faisait plusieurs jours qu'elle n'avait pas dormi...Trop de travail. Mais Kratos n'avait pas l'air d'en avoir quelque chose à faire.

Elle soupira et resta quelques instants assise, pensant à quelque chose: Depuis quand le roi invoquait-il les enfers?

L'assassin finit par se lever, péniblement, et grommelant légèrement.
"Eh bien, rentrons."
Encore de la marche...Encore du cheval...Et elle était prête à parier qu'une fois rentrée, il lui trouverait encore quelque chose à faire!
Mais d'habitude, ça ne la faisait pas vraiment raler...Ptet les hormones...

En tout cas, l'enthousiasme n'était pas vraiment présent dans sa voix ni dans ses mouvements lorsqu'elle repassa la lanière de son sac à son épaule.

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